Elections CSE – Mise au point

Les élections du CSE engagent les actions des représentants du personnel pour 4 années, dans une période délicate pour l’IRSN. Elles méritent donc mieux que de basses polémiques. Toutefois, il nous semble indispensable de faire le point suite à ce qui a été publié par la CGC sous le titre de « Elections CSE : des candidatures invalidées ? » :
• c’est la CFDT de l’IRSN qui est mise en cause dans ce communiqué de la CGC,
• la CFDT de l’IRSN demandant à chaque personne de bien réfléchir avant d’être sur ses listes et cherchant en priorité des personnes qui, en position éligible sur ses listes, seront en mesure de réellement travailler pendant la durée de leur mandat (4 ans au lieu de 3 ans avant), n’a pas présenté des « listes complètes » (50 noms au total). Ceci est bien sûr autorisé par la loi et ne change pas in fine le nombre d’élu.e.s qui devront travailler au service du personnel,
• la CFDT de l’IRSN a en effet fait une erreur. Etant partie pour essayer de bâtir des « listes complètes », elle a construit ses listes avec une alternance stricte homme-femme ou femme-homme en début de liste comme la loi l’impose. Quand nous avons déposé finalement des listes incomplètes, nous n’avons pas recalculé la proportion hommes-femmes de nos listes en fonction du nombre réel de candidat.e.s et il s’est donc trouvé que nous avions plusieurs femmes « en trop » en cadres et un homme « en trop » en TAM (non cadres) ; en effet les listes doivent respecter la proportion d’hommes et de femmes de chaque collège électoral.
• le risque était que les personnes en surnombre pour leur sexe qui auraient été élues se fassent annuler leur élection si une contestation était faite après l’élection,
• compte tenu du nombre d’élu.e.s que la CFDT attend, notre estimation était que ce risque aurait pu porter sur un élu suppléant maximum,
• il n’y avait donc aucun risque de « candidats invalidés » mais seulement au maximum « d’un élu suppléant invalidé en cas de recours »,
• la CGC a dénoncé notre erreur auprès de la direction et des organisations syndicales, et a proposé de pouvoir redéposer les listes, en nous les faisant réduire. Finalement, l’accord unanime trouvé a été de pouvoir redéposer les listes mais librement puisqu’un accord ne peut pas imposer la façon de modifier des listes. La CFDT de l’IRSN a donc modifié ses listes pour être en stricte conformité avec les pourcentages hommes-femmes de l’accord et, surprise, la CGC a également redéposé ses listes pour modifier quelques candidatures…
« Morale » de l’histoire : pour une erreur qui n’aurait eu aucune conséquence concrète en matière de fonctionnement du CSE, et n’aurait pas mis en cause la proportionnalité globale d’hommes et de femmes même parmi les élu.e.s au CSE (même CFDT), la CGC a fait preuve d’agressivité inutile, avant même les élections. Est-ce finalement uniquement pour saisir l’occasion de présenter de nouvelles listes ? Les évènements nous font nous poser la question sérieusement.
Quoi qu’il en soit, ce sont les propositions des uns et des autres qui doivent permettre les choix.

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