Jeudi 30 avril avait lieu une nouvelle réunion de négociation concernant la NAO (Négociation Annuelle Obligatoire) c’est-à-dire concernant en particulier les augmentations annuelles de salaire.
Après deux réunions sur le sujet, nous avions adressé nos propositions à la direction, à savoir que nous souhaitions une augmentation générale de 0,5% (petit rattrapage de l’inflation) ainsi que des augmentations individuelles dont les règles seraient très voisines de celles de l’an dernier.
Le contexte est un peu plus favorable que l’an dernier grâce aux effets report négatifs liés aux primes de 2019 (prime « pouvoir d’achat », prime de 120€ pour tous et dépassement du montant alloué aux primes exceptionnelles de 0,04% lié à la réorganisation SFS). L’effet report négatif (appelé « effet déport ») total de 2019 est de 0,19%. Celui-ci permet qu’en 2020, il peut y avoir une plus grande masse attribuée en augmentation générale qu’en 2019, tout en respectant le cadrage imposé par les tutelles.
Ceci conduit, à partir de l’augmentation de la RMPP (rémunération moyenne du personnel en place) octroyée par les tutelles de 1,80% en 2020, à une augmentation de 1,76% en masse et de 1,57% en niveau.
Des propositions de la direction, il ressort :
• Des augmentations individuelles à hauteur de 1,52% (1,14 % en 2019) avec :
• Pas d’augmentation générale,
• Pas de primes pérennes (comme les primes pouvoir d’achat « pouvoir d’achat », 120 €, réorganisation en 2019),
• Un accroissement du montant alloué aux primes exceptionnelles – Majoration spéciale 2020 (prime objectivée) de 0,42% pour les non-cadres et 0,43% pour les cadres (en masse).
Les commentaires de la direction sont les suivants :
• Les tutelles voient d’un très mauvais œil les augmentations générales qui ont un effet de lissage. La période actuelle ne favorisant pas aux yeux des tutelles ce genre de mesure alors qu’il y a eu pendant la période de confinement un maintien du salaire pour tous les salariés ;
• Le souhait de fidéliser des collaborateurs par l’augmentation des mesures individuelles, soit en servant plus de personnes, soit en augmentant les montants (ce choix serait du ressort des unités).
Commentaire CFDT : la direction parait aujourd’hui très ennuyée de ne pouvoir augmenter plus significativement certains salariés alors que la concurrence externe est forte.
Pour la CFDT, nous avons redit que pour nous l’absence de mesure générale, laquelle a comme objectif de rattraper un peu l’inflation et de faire perdre moins à ceux qui n’ont rien une année donnée, était une cause de non signature de l’accord.
La prochaine réunion aura lieu le 15 mai