Cette année pour la première fois, et à priori de façon exceptionnelle, une partie de la RMPP (0,35%) était consacrée au « primes objectivées ». Elles ont été attribuées soit de façon individuelles (70 %), soit collectivement (30%). Tous les CDI présents au 31 août étaient éligibles.
Au total 269 primes ont été attribuées (avec un montant fonction du niveau de rémunération), elles vont de :
– 700 à 1100 € pour les primes individuelles des non-cadres,
– 750 à 1600 € pour les primes individuelles des cadres,
– 800 ou 1000 € pour les primes collectives.
Les critères d’attributions concernent entre autre :
– La continuité d’activité pendant le confinement et les difficultés liées à la reprise,
– Les investissements individuels.
Non cadres | Cadres* Hors ligne hiérarchique | Cadres* hiérarchiques | |
Proposables | 356 | 1073 | 161 |
Bénéficiaires | 59 | 101 | 109 |
Fraction (%) | 16,6 | 9,4 | 67,7 |
LA CFDT déplore le pourcentage élevé de primes attribuées aux hiérarchiques qui bénéficient déjà d’une sélectivité au-dessus de la moyenne et d’une AI moyenne supérieure à celle des non-hiérarchiques.
La CFDT est consciente du travail accompli par la ligne hiérarchique ; cependant l’attribution à des non-hiérarchiques se voit de fait diminuée alors que leur investissement dans le travail a souvent été conséquent, y compris pendant les phases de confinement. L’analyse est cependant complexe car les représentant syndicaux en commission des carrières ne disposent pas d’éléments sur l’attribution des primes exceptionnelles dont les hiérarchiques sont exclus.
*Les chiffres des cadres comprennent les contrats spéciaux