Ce vendredi 9 avril avait lieu la première réunion NAO (Négociation Annuelle Obligatoire). Nous vous rappelons que c’est lors de cette négociation qu’est traitée la question des augmentations salariales annuelles. Ce sujet a été reporté à plusieurs reprises faute d’un cadrage des tutelles (CIASSP).
Pour cette année, il est imposé à l’IRSN un cadrage à 1,35 % contre 1,8 % en 2020. L’attribution des primes de 2020 (bas salaires et objectivées) crée un effet déport de 0,38%, conduisant alors à 1,73 %.
Les mesures liées pour les non-cadres au passage ND et à l’incrémentation de la prime d’ancienneté comptent pour 0,05 %.
La direction propose alors pour les 1,68 % restant (1,73-0,05) la répartition suivante :
- Pas d’augmentation générale,
- 0,18 % pour l’attribution de primes objectivées. Rappelons qu’en 2020 ces primes avaient déjà été proposées pour la première fois à hauteur de 0,36 % de la masse salariale. La direction présente cette mesure comme bénéfique pour 2021 car elle induit un effet déport, alors même que la crainte pour 2022 est d’avoir des mesures encore plus restrictives.
- 1,5 % pour les augmentations individuelles (identiques à celles de 2020).
- Des règles de sélectivité identiques à celles de 2020, à savoir comprise entre 50 et 75 % des salariés proposables, avec une valeur moyenne à 69 %.
LA CFDT a fait remarquer :
- Qu’une nouvelle fois l’Etat refuse les augmentations générales, ce que la CFDT ne peut que déplorer ;
- Que les primes objectivées présentées comme une mesure exceptionnelle en 2020 sont à nouveaux proposées, bien que divisées par deux en volume,
- Que les propositions pour l’IRSN sont dans la même logique que celles imposées aux autres EPIC, avec une baisse de dernière minute de 0,4 % et même parfois plus pour certains d’entre eux.
Pour la CFDT, il n’est pas question d’accepter en l’état ces propositions. Vos représentants réfléchissent à des propositions un peu plus justes.
La prochaine réunion aura lieu jeudi 15 avril.