La dernière réunion de la négociation annuelle obligatoire (NAO) traitant des augmentations salariales 2021 a eu lieu vendredi 23 avril.
Il y avait, rappelons-le, initialement peu de chose à négocier. La CFDT avait formulé des demandes précises qui, lors de cette dernière réunion, se sont avérées être les suivantes (Pour le détail des propositions initiales de la direction nous vous renvoyons à notre précédent article sur le sujet) :
- Que l’ensemble des mesures conduisent à l’obtention d’une valeur d’augmentation de 1,35% par valeur supérieure, de façon à ne pas être, in fine, en deçà des 1,35 % (proposition faite par la CFE-CGC, et que nous avons appuyée).
- Que la prime objectivée soit attribuée en majorité (environ 60-70%) à des salariés, dont le travail est jugé satisfaisant, mais mal classés par rapport à leur expérience ou qui n’auraient pas depuis de longues années bénéficié d’une prime exceptionnelle. Le principe serait de laisser toujours la main aux responsables d’unités qui généralement connaissent bien ces situations.
- Que la liste des bénéficiaires de cette prime objectivée soit donnée en commission des carrières car cette prime entre, comme des augmentations individuelles (AI), dans le cadrage attribué cette année.
Lors de la réunion de vendredi la Direction a proposé :
- Pour l’attribution des AI et de la prime objectivée, de porter une attention particulière aux salariés dont la contribution est satisfaisante et dont la rémunération, au regard notamment de leur expérience professionnelle, nécessite d’être davantage valorisée.
- Concernant les données pour l’attribution de la prime : seulement des statistiques par pôles et directions (nombre de bénéficiaires et montant moyen attribué par catégorie -responsables hiérarchiques, experts, cadres, non-cadres -).
La CFDT a jugé cela insuffisant, dans la mesure où il n’y a aucune contrainte chiffrée sur l’attribution de la prime objectivée, contrairement à notre demande initiale, et à cause de la présentation nominative des attributions en commission des carrières.
La CFDT a donc décidé de ne pas signer cet accord.
En conséquence une décision unilatérale sera proposée lors d’un CSE extraordinaire le 4 mai.