Lors du CSE du 18 mai, la direction a présenté l’état d’avancement du projet « Tra-G ». Ce projet a été lancé pour faire face au « turn over » important du personnel. Il vise à renforcer l’attractivité de l’IRSN, ainsi que la mobilité et l’employabilité des salariés en interne. Il a démarré en 2020 et doit se terminer en 2023.
Une partie du projet « Tra-G » relève de la négociation collective, notamment la pesée des postes, qui doit déboucher, courant 2023, sur une nouvelle grille de classification et rémunération.
Le référentiel « métiers », qui constitue une autre partie de « Tra-G », fera l’objet d’une information-consultation lors d’un CSE extraordinaire qui aura lieu le 2 juin. Ce référentiel contient 50 métiers définis par un « ensemble de missions/activités, de responsabilités et de compétences communes », regroupés en 36 sous-familles et 7 familles.
Un niveau de progression sera associé à chaque métier avec 3 à 4 niveaux « junior, confirmé, référent/responsable, sénior/expert ». Ce niveau aura une conséquence directe sur le positionnement des salariés dans la nouvelle grille de classification et rémunération. Or les détails des critères permettant d’attribuer les niveaux de progression n’ont fait l’objet d’aucune discussion avec les organisations syndicales.
Au cours des discussions du CSE du 18 mai, il s’est avéré que le classement des salariés dans les différents niveaux de progression, sera réalisé au cours de l’été prochain.
La CFDT s’insurge contre cette façon de procéder et demande que les critères associés aux niveaux de progression fassent l’objet d’une négociation en préalable au classement des salariés.